La police se substitue à la Défense pour la sécurisation des sites nucléaires
Aujourd'hui, la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden a expliqué au Parlement que la Police Fédérale reprendra la sécurisation des sites nucléaires, à la place de la Défense. Il s'agit d'un tournant majeur qui met fin – après huit ans – à la protection des infrastructures critiques par les militaires. La ministre Annelies Verlinden remercie la Police Fédérale d'assumer cette mission de la plus haute importance, et la Défense pour son appui et son engagement pendant toutes ces années.
Après plusieurs attentats survenus en Europe, le gouvernement fédéral a décidé en 2015 que la Défense épaulerait la Police Fédérale dans la sécurisation des lieux sensibles en Belgique désignés par l'OCAM, comme les centrales nucléaires et autres sites nucléaires. Depuis décembre 2020, la Police Fédérale a récupéré ces missions de sécurité, par phases. Ce processus a commencé par l'aéroport de Gosselies et les institutions européennes. Les autres aéroports, stations de métro et gares ont suivi en avril 2021. Aujourd'hui, la mission de la Défense pour la sécurisation des sites nucléaires touche également à sa fin. Les services compétents se sont bien préparés à ce passage de flambeau, et garantiront le même niveau de sécurité que la Défense.
Le retrait progressif des militaires dans la sécurisation des infrastructures critiques s'est fait en étroite concertation avec la Défense et tous les autres services et autorités de sécurité concernés, comme l'OCAM.
« Je tiens à remercier la Défense et l'ensemble du personnel militaire déployé pour leur engagement dans la sécurisation de nos sites et centrales nucléaires ces dernières années. Nos policiers poursuivront aujourd’hui cette mission avec le même professionnalisme et le même dévouement, parce que la sécurité est notre bien le plus précieux », a déclaré la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden.