La ministre Annelies Verlinden s'engage pleinement en faveur de la sécurité des policiers
Lors de la séance plénière du jeudi 23 septembre 2021, la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden s'est exprimée sans détour au sujet des actes de violence récemment commis à l'encontre de membres de la police et d’autres services de secours.
Elle a tout d'abord souhaité un prompt rétablissement et bon courage aux policiers qui ont été blessés la semaine dernière à Molenbeek et à Gand, mais également aux pompiers qui ont été victimes de violences à Neder-over-Heembeek.
Il va sans dire, et nous sommes tous d'accord sur ce point, que nous ne pouvons jamais tolérer la violence, et certainement pas à l’égard des membres de la police et d’autres services de secours. Ils œuvrent au quotidien pour assurer notre sécurité. Nos policiers méritent le respect. Ce gage de respect devrait être évident. Les faits survenus la semaine dernière montrent malheureusement qu'il reste encore des défis à relever.
La ministre Annelies Verlinden a déclaré à maintes reprises qu'elle œuvre en faveur d’une tolérance zéro pour les actes de violence commis à l'encontre de la police. Il ressort de sa politique menée qu'elle s'y engage à 100% et qu'elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour y parvenir. Dans le même temps, force est de constater qu'il n'existe pas de solution toute faite pour prévenir ce phénomène.
Il est important que notre corps de police dispose de suffisamment d’effectifs. Nous sommes aujourd’hui en bonne voie pour atteindre les 1 600 inspecteurs à recruter cette année.
Les dispositifs techniques jouent également un rôle important dans la lutte contre la violence à l'égard de la police. Plusieurs zones de police utilisent déjà des bodycams. Le 16 juillet 2021, le Conseil des ministres a approuvé, sur proposition de la ministre Annelies Verlinden, le lancement d'un marché public de 6 millions d'euros pour l'acquisition de bodycams. La police s'engage également à effectuer un monitoring des faits et à assurer une communication vis-à-vis des policiers concernés.
À la demande de la ministre, le SPF Intérieur se constitue en outre partie civile en cas de violences commises à l'encontre de membres de la Police fédérale. Elle invite tous les bourgmestres à s'associer à son plan d’approche pour ce qui est de la Police locale. La bourgmestre de la commune de Molenbeek a entre-temps déjà fait les démarches nécessaires.
Ce comportement antisocial et violent est cependant un problème de société qui ne peut être résolu par la police ou la justice uniquement. Les autorités locales, les éducateurs de rue, les communautés, les écoles, … ont également un rôle à jouer en matière de prévention et de sécurité.
Chacun doit pouvoir se déplacer librement et en toute sécurité. La rue appartient à tout le monde. Il n'y a pas de place pour les auteurs de violence, les fauteurs de troubles et les gangs urbains. La police et les autres services de secours doivent pouvoir faire leur travail.