Les organisateurs de La Boum doivent respecter les mesures sanitaires
« Nous comprenons le désir de nombreuses personnes de se réunir. Ce que l’on ne peut pas accepter dans la situation actuelle, c'est que les gens se rassemblent en groupes beaucoup trop importants, ne respectent pas les mesures sanitaires et recourent à la violence », a déclaré la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden. « Ce qui s'est passé samedi au Bois de la Cambre, ne peut pas se répéter. Les organisateurs qui, de bonne foi, souhaitent organiser des événements dans le cadre autorisé, disposent de suffisamment de possibilités d’entamer un dialogue avec les autorités. »
Le besoin de rencontrer un plus grand nombre de personnes, se fait de plus en plus ressentir. Toutefois, en raison de la situation sanitaire, il n'est actuellement pas encore possible de se réunir en très grand nombre. Mais peu à peu, une perspective réaliste de liberté est donnée. Les mesures de lutte contre le coronavirus, prenant effet le 8 mai, nous permet de franchir une nouvelle étape et d’apporter une première réponse à cette préoccupation.
Des expériences et projets pilotes sélectionnés et approuvés peuvent en outre être organisés. Les demandes peuvent être adressées à l'administration locale concernée, après quoi le ministre de l'Intérieur peut donner une autorisation, après avis des autorités locales concernées et du ministre fédéral de la Santé publique, afin de déroger aux règles de l’arrêté ministériel.
« Les conditions permettant d’organiser ces événements-tests sont cependant strictes car la sécurité et la santé des participants doivent à tout moment être garanties. Il n'y a pas de place pour les organisateurs, comme ceux de La Boum 1 et 2, qui agissent en dehors du cadre légal », déclare la ministre Verlinden.