La ministre Annelies Verlinden donne un second souffle au Plan Canal
La ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden s'est entretenue hier avec la Police Fédérale et les zones de police locale qui font partie du Plan Canal. Elle y a confirmé son engagement à exploiter le Plan Canal pour poursuivre la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, mais aussi pour renforcer la lutte contre la problématique de la drogue.
L'objectif initial du Plan Canal, lancé après les attentats de 2016, était de combattre le terrorisme et l'extrémisme dans la zone du canal à Bruxelles et dans ses environs. Une évaluation du Plan Canal, réalisée à la demande de la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden, montre que les efforts de lutte contre le terrorisme et le radicalisme doivent être poursuivis. D'autres points d'action également identifiés sont la lutte contre les phénomènes de criminalité sous-jacents tels que les armes et les faux documents.
Le Plan Canal sera suivi par un groupe de pilotage stratégique, dirigé par le cabinet de la ministre Annelies Verlinden, qui évaluera, contrôlera et adaptera l'approche si nécessaire. Le groupe de travail opérationnel, dirigé par le directeur-coordinateur de Bruxelles et le chef de corps de la zone de police Bruxelles-Ouest, est quant à lui responsable du suivi opérationnel.
En raison de la forte augmentation de la violence liée à la drogue à Bruxelles, cette question mérite également une attention particulière. C'est pourquoi, en plus du Plan Canal, un plan spécifique en matière de drogues sera développé pour traiter aussi cette problématique de manière plus poussée.