Feu vert pour l’acquisition de nouvelles technologies pour la Sûreté de l’État
Bruxelles, 02-12-2025
La Sûreté de l’État (VSSE) renforce son efficacité dans la lutte contre l’espionnage, l’ingérence étrangère, l’extrémisme, le terrorisme et la criminalité organisée. C’est pourquoi le gouvernement investit dans des moyens technologiques avancés pour la VSSE.
La Sûreté de l’État a pour mission de protéger notre pays contre des menaces telles que l’espionnage, l’ingérence étrangère, l’extrémisme et le terrorisme en recueillant un maximum de renseignements. Tout comme ces menaces les méthodes de collecte de renseignements se transforment à grande vitesse.
Pour continuer à remplir ses missions, la VSSE doit donc également pouvoir intercepter les informations échangées sur des plateformes ou des applications diverses. C’est précisément pour cette raison que la Loi sur les Méthodes Particulières de Renseignement a déjà été adaptée.
Vendredi, le Conseil des ministres a donné son feu vert à l’achat d’un nouvel outil d’interception pour la Sûreté de l’État. Cet achat s’inscrit dans la décision d’augmenter le budget de la Sûreté de l’État de 10 pourcent, afin de protéger notre société contre des menaces complexes telles que le terrorisme ou les menaces hybrides.
Mécanismes de contrôle stricts
Comme pour l’utilisation de toutes les Méthodes Particulières de Renseignement (MPR), des mécanismes de contrôle stricts sont prévus. Dans de tels cas, la VSSE doit démontrer devant une commission composée de trois magistrats indépendants que l’intervention envisagée relève des compétences légales de la VSSE (légalité), que l’intervention est proportionnée à la gravité de la menace (proportionnalité) et que des méthodes moins intrusives ne peuvent pas conduire au résultat escompté (subsidiarité). De plus, l’utilisation des Méthodes Particulières de Renseignement fait l’objet d’un contrôle par le Comité Permanent de Contrôle des Services de renseignement et de sécurité (Comité R).
« Ces dernières années, d’importants investissements ont été réalisés dans le recrutement de personnel pour la Sûreté de l’État », déclare l’administratrice générale Francisca Bostyn. « Nous réalisons maintenant un investissement considérable dans des moyens technologiques afin d’adapter notre fonctionnement aux menaces en constante évolution. »
La ministre de la Justice Annelies Verlinden : « Dans un contexte géopolitique en rapide mutation, la Belgique doit pouvoir compter sur un service de renseignement et de sécurité solide, capable de protéger nos citoyens et notre démocratie. Nous investissons donc dans la VSSE pour en faire la référence dans la lutte contre l’extrémisme, le terrorisme et l’espionnage. »