La ministre Verlinden renforce les centrales d'urgence
Depuis l’entrée en fonction de la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden, le renforcement des centrales d’urgence 112 et des centres d'information et de communication de la police (101) a toujours été une priorité. À la demande de la ministre, le gouvernement fédéral a débloqué lors du conclave budgétaire les fonds nécessaires au renforcement des centrales d'urgence. Un plan d'action visant à remédier aux pénuries peut désormais être mis en œuvre.
Les centrales d'urgence 112 et les centres d'information et de communication de la police (101) sont les premiers services avec lesquels les gens entrent en contact lorsqu'ils se trouvent en situation de détresse. Il est donc important que leur appel soit pris en charge rapidement et que les bonnes informations puissent être recueillies immédiatement afin d'envoyer l'aide ou l'assistance adéquate sur les lieux. Ces services étant depuis longtemps confrontés à une pénurie de personnel, la ministre Verlinden a élaboré un plan d'action pour lequel le gouvernement fédéral vient de débloquer les fonds nécessaires.
Plan de recrutement
La mise en œuvre du plan d'action permettra de pallier les pénuries structurelles de personnel qui affectent depuis des années les centrales d'urgence. Concrètement, 26 recrutements supplémentaires sont prévus pour le 112 et 59 pour le 101.
Pour ce faire, la réserve de recrutement existante sera consultée, les procédures de sélection en cours se poursuivront et quatre nouvelles procédures de sélection seront lancées début juillet.
Des fonctions essentielles dans les secours
Les calltakers (qui répondent aux appels d'urgence) et les opérateurs (qui guident les équipes de secours et d'intervention sur le terrain) doivent disposer de nombreuses compétences. Les gens paniquent souvent lorsqu'ils appellent le numéro d'urgence 112 ou le 101. Obtenir les bonnes informations et essayer d’apaiser les appelants nécessitent une approche particulière. En outre, la centrale d'urgence accompagne souvent les appelants jusqu'à ce que les services de secours et d'intervention arrivent effectivement sur place. Les critères de sélection et la formation à suivre ne sont donc pas évidents.
« Ces professionnels sont les premiers interlocuteurs des personnes dans le besoin. Ils doivent donc pouvoir exercer leur travail dans des conditions optimales », a commenté la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden. « Remédier à la pénurie de personnel au 112 et au 101 est donc l'une de mes priorités depuis mon entrée en fonction. Maintenant que les moyens nécessaires au plan d'action ont été débloqués à ma demande, et qu'il peut être mis en œuvre, nous améliorerons les conditions de travail des calltakers et des opérateurs ainsi que la prestation de services aux citoyens », a déclaré la ministre Verlinden.