La Ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden rencontre les différents partenaires concernés pour préparer au mieux la Belgique face à un Brexit
À partir du 1er janvier, les entreprises doivent accomplir des formalités douanières supplémentaires pour importer des marchandises au Royaume-Uni. Cela peut également provoquer des files sur les autoroutes en direction de Calais et de Zeebruges. « Nos services de police préparent, en coopération avec la France, des mesures pour limiter au maximum l'impact sur les flux de circulation », déclare la Ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden. « Sur la E40/A18, les camionneurs seront par exemple soumis à une interdiction de dépassement afin que la circulation habituelle ne soit pas perturbée en cas d’embouteillages. Une autre mesure en cas de bouchon en direction du Royaume-Uni consiste à dévier le trafic lourd afin qu'il soit réparti entre les différents postes-frontières avec la France et ce, en direction de Calais. »
Le Royaume-Uni a quitté l'Union européenne le 31 janvier 2020. Une période de transition dont la date de fin a été fixée au 31 décembre 2020 doit permettre de s'assurer que les citoyens, les entreprises, les institutions et les services opérationnels soient préparés au mieux aux nouveaux accords qui seront établis entre le Royaume-Uni et la Belgique.
Une augmentation du transport de marchandises a déjà été observée au cours de la semaine dernière. De longues files de camions en route vers Calais en raison de l’imminence de la date butoir. Mais cela a également montré que nos préparatifs opérationnels portent leurs fruits car le trafic routier est resté fluide. Il est dans l'intérêt de notre économie et de nos entreprises déjà suffisamment impactées par la pandémie de coronavirus de veiller à une circulation fluide et sûre.
Il est donc essentiel que toutes les instances concernées discutent ensemble des nombreux plans et préparatifs, entre autres dans le but d'assurer la fluidité du trafic routier, de sensibiliser et de maintenir des lignes de communication courtes afin de pouvoir anticiper rapidement tout problème éventuel.
Les négociations visant à empêcher un non-accord sur le Brexit se poursuivent à l’heure actuelle. Nous devons nous préparer à un scénario de non-accord sur le Brexit et être capables de pallier d'éventuels problèmes de sécurité tels que l'engorgement de nos routes et des ports de la mer du Nord.
La ministre de l’Intérieur a aujourd’hui été informée de l’état des préparatifs mis en place par les différents services concernés et est convaincue qu'après avoir finalisé l’ensemble des plans d'urgence opérationnels, notre pays sera bien préparé à un Brexit.