Un an au poste de ministre de l'intérieur: l'aventure de ma vie
Le 30 septembre 2020, j'étais encore avocate, le jour après ministre. Une véritable réorientation professionnelle!
Il y a un peu plus d'un an, j'ai été sollicitée pour occuper le poste de ministre de l'Intérieur, des Réformes institutionnelles et du Renouveau démocratique. Un véritable honneur. Je suis engagée politiquement depuis l’enfance et j'ai toujours nourri l’ambition de vouloir contribuer, d'une manière ou d'une autre, à un monde meilleur. Lorsque l'occasion unique s’est présentée de m’y engager à un niveau supérieur et décisif, l’idée de refuser ne m'a même pas effleuré l'esprit. C'était maintenant ou jamais.
Ma prestation de serment a eu lieu le 1er octobre 2020, il y a un an jour pour jour. J’ai ensuite dû relever de nombreux défis. J'ai appris à mieux connaître chaque jour le monde des services de secours – la police, les pompiers, la protection civile – à travers des dossiers et d'innombrables visites de travail extrêmement intéressantes. Je suis heureuse d'avoir pu apporter quelques touches personnelles ici et là, avec, par exemple, l'attention portée à la diversité au sein de la police, au respect mutuel et aux jeunes dans le cadre d’interventions policières. Nous avons mené à bien un certain nombre de projets, comme l'opération Sky et la loi pandémie. Certes, il y a eu des défis à relever, comme La Boum et la gestion de la crise sanitaire. Il y a également eu de nombreuses crises inattendues. Nous avons malheureusement aussi été confrontés à la pire catastrophe depuis des décennies : les inondations. Le grand incendie qui s’est déclaré dans la réserve naturelle de Brecht et l'incendie dans un immeuble à appartements à Anderlecht m'ont en outre profondément marqué. La crise sanitaire a lourdement pesé sur la politique menée au quotidien. Chaque décision prise par le Comité de concertation, devait s’accompagner d'une base légale afin de pouvoir imposer le respect des mesures sanitaires.
Je tiens à remercier mes confrères au sein du gouvernement, les nombreux experts, les personnes talentueuses et engagées qui sont mobilisées sur le terrain et, évidemment, mes collaborateurs et mon parti. La politique est un sport d'équipe.
J'espère que nous aurons désormais plus de temps à consacrer à des thèmes tout aussi importants, comme la sensibilisation à la sécurité routière, le renforcement de la confiance des jeunes à l’égard de la police (et vice versa), mais aussi la mise en œuvre du renouveau démocratique, la poursuite de la préparation de la prochaine réforme de l'État, l’élaboration de nouveaux plans de prévention et de sécurité pour les villes et les communes, et les mesures visant à rendre plus attractif un emploi au sein de la police.
