Malgré la crise de covid-19, les zones de police toucheront la totalité du budget issu du Fonds de Sécurité routière
« Je peux rassurer les zones de police locale », déclare la Ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden. « En raison du confinement imposé au printemps, le Fonds de Sécurité routière a vu ses recettes baisser de près de 40%, mais la première tranche peut néanmoins être versée aux zones de police locales. »
Du 18 mars au 7 juin, en Belgique, nous n'étions autorisés à effectuer que des essentiels, par exemple pour se rendre au magasin, à l’hôpital, chez le médecin ou le pharmacien. Cependant, le trafic routier habituel était quasiment inexistant. Le fait d’effectuer moins de déplacements signifie également que la police a constaté moins d’infractions et qu’elle a donc infligé moins d’amendes routières.
C’est ainsi que la Justice a encore perçu 30 millions d’euros de recettes provenant des amendes routières en avril et mai 2019 alors que pour les mêmes mois de 2020, les recettes s’élevaient seulement à la moitié de ce montant, soit 16 millions d’euros.
Nous avons pu constater cette semaine que les mesures restrictives en vigueur depuis le 19 octobre (telles que l’instauration du couvre-feu) ont eu un impact moins important sur les chiffres. Pour 2020, le Fonds de Sécurité routière enregistre néanmoins quelque 40% de recettes en moins.
Il a semblé pendant un moment que les revenus seraient insuffisants pour verser la première tranche issue du Fonds aux zones de police locale. Toutefois, selon les calculs les plus récents, il s’avère que les recettes suffiront pour transférer une première tranche de 101,5 millions d’euros en 2021 aux zones de police locale. La ministre de l’Intérieur en informera les zones de police par l’intermédiaire des gouverneurs.