Les syndicats de police SLFP et SNPS et la ministre Annelies Verlinden trouvent un accord intermédiaire sur l'amélioration des salaires et des conditions de travail
Les représentants des syndicats de police SLFP et SNPS et la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden ont conclu aujourd’hui un accord intermédiaire sur une amélioration substantielle du statut de près de 48 000 policiers. Pour la première fois depuis la création de la Police Intégrée en 2001, une augmentation salariale structurelle est mise en œuvre, en moyenne de 5%, et les possibilités de carrière et les conditions de travail seront améliorées.
« Après 20 ans de stagnation, cet accord intermédiaire contribue à rendre la police plus attractive. En améliorant les salaires et les conditions de travail, nous valorisons de manière explicite le travail de la police et motivons tous les policiers à poursuivre leur travail avec beaucoup d'expertise et de dynamisme », a déclaré la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden.
Dans cette société en évolution constante, les attentes à l'égard de la police ont augmenté. Les tâches de la police sont devenues plus complexes et la pression psychosociale sur les policiers a augmenté. L'expérience et l'expertise de l'ensemble du personnel de police actif aujourd'hui sont valorisées. Et c'est pourquoi la police a également besoin de nouveaux candidats motivés. Pour ce faire, il faut travailler sur l'attractivité de la police. C’est pourquoi des investissements seront réalisés dans l’infrastructure, ainsi que dans les équipements et la formation des policiers. Par ailleurs, le travail de la police est davantage respecté et l’ambition de la ministre Verlinden est de recruter 1 600 inspecteurs par an lors de cette législature.
Depuis dix mois, la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden consulte régulièrement les représentants des différentes organisations syndicales. Un accord intermédiaire a aujourd’hui abouti dans lequel il a été convenu que l'affinement de cet accord serait discuté de manière plus approfondie dans les semaines à venir, en tenant compte des propositions formulées par les syndicats.
Contenu de l’accord
1. Conditions salariales
Grâce un effort financier, les collaborateurs du cadre opérationnel, et notamment ceux dont les échelles salariales sont les plus basses, bénéficieront d'une augmentation salariale substantielle. Le personnel civil (CALog), et en particulier celui qui occupe des postes spécialisés, peut également compter sur une augmentation. Les aspirants inspecteurs, quant à eux, bénéficieront d'une augmentation de salaire nette de 140 euros par mois.
2. Conserver l'expertise
La police compte de nombreux policiers expérimentés qui ont des états de service extraordinaires. Leur expertise est d'une grande importance pour le fonctionnement des forces de police et inspire les jeunes générations. Il n'est pas souhaitable de laisser ces connaissances se perdre.
Le système de non-activité préalable à la pension de la police, qui a été développé à la suite d'un arrêt de la Cour constitutionnelle, reste un droit individuel. Toutefois, tous les bénéficiaires sont invités à rester actifs jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge légal de la pension.
3. Bien-être au travail
La société est devenue plus complexe. Les besoins opérationnels sur le terrain et le déploiement de la police augmentent. Ceux qui optent pour un travail à la police choisissent un défi exigeant. C'est pourquoi, dans les années à venir, des efforts supplémentaires seront déployés pour parvenir à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée et une carrière flexible.
Timing
Enfin, les négociateurs se sont engagés pour entamer des discussions sur de nouvelles améliorations quantitatives à partir de 2024.