Des nouvelles formes de protestation nécessitant une approche adaptée de la police
Aujourd'hui, la ministre de l'Intérieur Annelies a rendu visite à la ville de Liège et sa zone de police. Elle y a rencontré des policiers qui ont été blessés lors d'une manifestation le week-end passé. En outre, la ministre s'est entretenue avec le bourgmestre et le chef de corps sur la façon dont il convient d'aborder les nouvelles formes de protestation à l'avenir. Elle a annoncé qu’à l'instar de certaines autres zones de police des grandes villes, la zone de police de Liège fera partie du groupe de travail new way of protesting. Elle invitera également les ministres de l’Intérieur de pays voisins ou dans une situation similaire afin de discuter de ce thème et d’échanger de bonnes pratiques.
« Nous constatons que de nouvelles formes de protestation ont vu le jour. Ces dernières n'ont ni leader ni personne de contact et les participants sont mobilisés par le biais des réseaux sociaux. En conséquence, il est souvent difficile pour la police de pouvoir évaluer tous les risques », a affirmé la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden. « Aujourd'hui, j'ai discuté avec le bourgmestre et le chef de corps de Liège de la façon dont la police pourrait mieux s'organiser lors de ces nouvelles formes de manifestation, ce qui permettrait d'éviter des incidents comme le week-end passé. »
Nouvelles formes de protestation après des appels lancés sur les réseaux sociaux
Groupe de travail new way of protesting
L'objectif de ce groupe de travail est d’adapter la préparation et l’approche policière de ces nouvelles formes de protestation. Cela concerne tant la collecte d'informations - en ce compris le monitoring des médias sociaux - et l'analyse des risques, que la formation des policiers.